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Philippe,
Photographe

Philippe

Si tu devais

nous parler de toi…

img scaphandre

Qui es-tu en quelques mots ?

Photographe depuis… longtemps, dans le milieu artistique depuis… toujours ! 😉

J’ai d’abord commencé à travailler dans les années 80, comme bassiste dans l’univers du Rock entre autres (avec Marquis de Sade notamment, mais aussi pour d’autres contrats avec la maison de disque EMI). La photographie était alors mon passe-temps, ma façon à moi de m’aérer l’esprit entre deux studios.

J’alternais entre des prises rapides, et des temps pose longs (3 minutes), avec un appareil argentique. Je prenais notamment en photo les parieurs des PMU, en noir et blanc, et j’ai petit à petit créé mon book en m’inspirant de l’univers qui m’entourait. Et c’est alors que j’ai eu l’occasion de le montrer à un Directeur Artistique d’une grande agence de communication, qui travaillait alors sur le Rapport Annuel du PMU !

Voilà qui a donc attiré son attention, du moins assez pour me proposer de travailler directement avec lui sur ses projets de Rapports Annuels et autres prises de vues institutionnelles. Puis j’ai eu l’occasion de croiser en voyage en Thaïlande le gérant d’une grande photothèque du domaine bancaire… En gros, si je devais résumer ma vie aujourd’hui, je dirais que ce sont tout d’abord des rencontres ! 😊

« Si je devais résumer ma vie aujourd’hui, je dirais que ce sont tout d’abord des rencontres ! » 

Quelles sont tes passions, tes motivations ?

Ce que j’aime dans la photographie, c’est la mixité des missions qui se renouvellent toujours. En mêlant reportages, portraits, couverture de missions humanitaires, ou du quotidien d’une entreprise à travers le monde, … ça mêle mes envies de rencontres et ma passion du voyage. Et lorsque la plupart du temps j’arrive à m’organiser pour mêler projets professionnels, personnels et mes envies de découvertes, c’est vraiment tout bénef’ !
Mes voyages préférés, c’est aussi ceux que je peux faire à moto, libre comme l’air, j’ai par exemple roulé jusqu’au cap Nord en Norvège, et parcouru la Cordillère des Andes au Pérou sur deux roues. Et même alors je n’oublie jamais mon objectif, pour documenter mon parcours, que vous avez peut-être pu voir si vous êtes d’avides lecteurs de Moto Magazine !

Si tu devais

nous parler de ton métier…

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Être photographe aujourd’hui, qu’est-ce que ça signifie ?

J’ai vraiment eu la chance de voir mon métier s’épanouir et gagner en diversité, car lorsque j’ai commencé, on travaillait exclusivement avec des appareils argentiques !

Une fois le métier passé au numérique, beaucoup de choses se sont accélérées. Et heureusement c’est un outil duquel j’étais déjà friand, donc ça m’a beaucoup aidé à adapter ma manière de travailler rapidement, et surtout avec passion !

« Regarder le travail des grands photographes, l’histoire de la photographie m’a énormément appris sur la façon de faire mon métier : techniques, inspirations, la façon dont ils ont construit leur carrière… » 

Et le métier continue de changer, il faut constamment pouvoir être force de proposition sur de nouvelles techniques, de nouvelles technologies, de nouveaux formats. Il s’enrichit d’autant plus qu’il nous demande de devenir très polyvalent ! J’ai donc suivi une formation vidéo, pour être capable de prendre de belles prises de vues, et d’amener des contenus d’images diversifiés. Cela permet de diversifier ses reportages, en y incluant du film, des interviews, … des prises de vue avec des drones, …

Dans l’ensemble c’est un métier très enrichissant. Je continue tous les jours de progresser dans mon métier et je vois mal comment je pourrais m’en lasser !

Si tu devais convaincre un jeune étudiant de se lancer, que lui dirais-tu ?

C’est primordial lorsque l’on commence de ne pas s’enfermer directement dans un secteur particulier. D’une part parce que ça permet de choisir son secteur de prédilection, mais aussi car le secteur évolue constamment, et qu’il faut être capable d’adapter son métier en réponse.

Regarder le travail des grands photographes, l’histoire de la photographie m’a énormément appris sur la façon de faire mon métier : techniques, inspirations, la façon dont ils ont construit leur carrière par exemple. De bien travailler son réseau, de ne pas négliger Linkedin, instagram …

Et la confiance, car il faut la mériter en mettant toujours la même ardeur dans son travail, mais se faire mériter également ! Garder toujours à l’esprit que l’on est capable de fournir un travail de qualité est essentiel pour ne pas se brader dans un milieu où les prix sont très souvent tirés vers le bas.

La photographie corporate, quelles spécificités ?

Au début c’était surtout une spécialisation… aujourd’hui c’est véritablement devenu ma passion. J’adore visiter les moindres recoins d’une entreprise, rencontrer des personnes extrêmement différentes qui avancent dans le même but, enquêter sur le monde des entreprises et sur ceux qui font l’entreprise.

Entre photographies, reportages en bureaux, sur sites, portraits de dirigeants, de cadres, de salariés, la couverture d’événements qui rassemblent les employés, et ce parfois à travers le monde, comme avec Total que j’ai accompagné en Afrique et en Asie… J’ai l’impression de vivre l’espace d’un instant au sein de l’entreprise, et de révéler chaque fois de nouvelles découvertes avec mon objectif !

Et travailler pour des entreprises ne m’empêche pas d’enrichir mes projets plus personnels, et bien heureusement c’est un avis partagé dans la communauté photographique. En témoigne l’accueil de Sylvie Hugues de la Maison Européenne de la Photographie pour ma série Tokyopolite « Ghosts » 😉 !

Maison Européenne de la Photographie – série « Ghosts »

« Visiter les moindres recoins d’une entreprise, rencontrer des personnes extrêmement différentes qui avancent dans le même but, enquêter sur le monde des entreprises et sur ceux qui font l’entreprise. » 

Et si tu devais

nous parler de l’agence …

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Comment as-tu croisé le chemin de l’agence Bathyscaphe ?

J’ai tout d’abord croisé celui de Kahina, fondatrice de l’agence, avec qui j’ai très naturellement discuté et sympathisé à un événement professionnel. En échangeant sur nos passions mutuelles, elle m’a demandé si j’étais disponible pour « tirer le portrait » de ses collaborateurs.

Ce « matching » passé, l’étincelle ne s’est pas éteinte en rencontrant l’ensemble de l’équipe avec qui j’ai directement eu un bon feeling. S’en suivirent différents projets avec les clients de l’agence avec qui ce bon sentiment ne s’est pas estompé !

Quel projet avec l’agence t’a particulièrement marqué ?

Je me souviens d’un en particulier qui avait lieu au Havre, pour Chevron Oronite. Deux sessions de reportages industriels sur des sites incroyables, pour reporter les activités des collaborateurs et en profiter pour prendre quelques clichés portraits. Une mission sous un beau soleil matinal qui nous avait fait partir aux alentours de 4h30 du matin afin de vivre toute la journée au plus près des salariés.

Si tu avais 3 mots pour résumer l’agence, que dirais-tu ?

Professionnalisme, réactivité & fun !

Le prochain projet idéal que tu ferais avec l’agence, ce serait quoi ?

J’ai toujours en réserve deux trois projets, plus ou moins aboutis. Aujourd’hui celui qui correspondrait je pense à l’agence et à certains de ses clients, c’est le projet Périphérie.

Avec tous les investissements qui sont fait sur le grand Paris, et tout ce que cela peut apporter à la Région Ile de France, nous souhaitions avec deux autres photographes explorer et documenter ces territoires en pleine mutation. Il s’y opère une singulière tension entre la capitale et l’Ile de France, les transformations y sont parfois invisibles mais inéluctables.

C’est pourquoi nous nous lançons avec 2 autres photographes dans ce projet documentaire, pour faire connaître au grand public cette zone mystérieuse et pleine d’ambition. Un recueil de photographies d’ambiance en prises rapides, de photos d’architectures, de portraits… Qui pourraient, en étant mis en valeur par l’agence, ponctuer les projets de communication sur cette thématique.