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Kahina, Fondatrice et directrice conseil

Kahina

Fondatrice et directrice conseil

Si tu devais

nous parler de toi…

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Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Kahina, bientôt 47 ans et Parisienne ! Je suis née en Algérie, avant d’arriver en France à l’âge de 3 ans, puis j’y suis retournée de mes 11 à 16 ans. Ces années dans les montagnes de Kabylie – à défaut de m’apprendre à être une femme autonome et indépendante… – m’ont appris à être une femme d’intérieur d’exception (ndlr : rires) ! Je sais concocter les couscous, les tajines et aucune poussière ne me resiste ! Plus sérieusement, la façon dont j’ai vécu en Algérie m’a sans aucun doute donné le goût de l’autonomie.

« Je suis convaincue qu’on peut être heureux en agence, en travaillant sérieusement sans se prendre au sérieux (et moi la première) ! » 

Quel a été ton parcours avant de créer Bathyscaphe ?

Je suis arrivée dans le milieu de la communication à l’âge de 22 ans. D’abord, en communication événementielle pour la mairie de Saint-Denis, j’ai collaboré notamment à l’inauguration du Stade de France en janvier 1998. Ensuite, dans différentes agences. Des « majors » comme Euro RSCG ou DDB, et des plus petites spécialisées dans la communication institutionnelle et corporate.

Ce sont tes expériences qui t’ont motivé à créer Bathyscaphe ?

Contre toute attente, non ! J’ai fondé Bathyscaphe parce que j’avais cette envie (peut-être un peu utopique ?) d’une agence où chacun serait content de venir travailler, où chacun serait attaché à l’agence, aux personnes qui la composent et aux clients qui la font vivre.

L’idée du cercle vertueux, en somme : les collaborateurs donnent le meilleur à l’agence et aux clients, les clients nous donnent le meilleur et nous recommandent. Je suis convaincue qu’on peut être heureux en agence, en travaillant sérieusement sans se prendre au sérieux (et moi la première) !

Et si tu devais

nous parler de l’agence …

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Pourquoi avoir orienté les spécialités de l’agence vers le corporate, le commercial et l’interne ?

Parce que ces spécialités sont intimement liées. Le corporate concerne l’identité même de la marque et son rayonnement. Une entreprise porte des valeurs, des engagements, parfois et même souvent une mission sociétale ou environnementale. C’est ce qui fait son positionnement.

Ce positionnement est fondamental pour garder et attirer les talents et les clients, et il ne peut vivre que s’il est porté par chacuns des collaborateurs qui en sont les premiers ambassadeurs. Il s’agit donc les « embarquer » dans le projet de l’entreprise. Pour que les collaborateurs le pensent, y croient, il faut expliquer, convaincre et prouver.  Une pédagogie sans cesse renouvelée au gré de l’actualité de la marque.

Mais ce n’est pas le seul thème en communication interne : la sécurité au travail, la santé au travail, les règles de vie en communauté, la RSE au sens large, les réorganisations… Des thèmatiques variées pour lesquelles communication à sa place. Là encore, expliquer, convaincre, « embarquer » sont les maîtres-mots.

Ces ambassadeurs sont parfois des commerciaux à qui il faut fournir des outils de qualité, inattendus pour faire la différence, qu’il faut parfois assister sur des réponses à des appels d’offres. La boucle est bouclée : on ne communique pas pour rien, ce n’est pas gratuit ! Il doit avoir  un retour sur investissement. Les entreprises gagnent leur vie, conquièrent de nouveaux clients, embauchent de nouveaux collaborateurs… Tout cela est donc lié !

Quelle a été ta plus grande fierté avec Bathyscaphe ?

Je pense que c’est la pérennité de l’agence : cela fait 9 ans que Bathyscaphe existe. J’ai monté l’agence sur un coup de tête, avec l’idée de faire mieux que ce que j’avais connu avant, ou au moins différemment. Je n’étais pas persuadée que cela fonctionnerait, je me suis juste lancée avec l’envie d’entreprendre ! Avec le recul, je suis assez fière de voir que l’agence a crée et stabilisé des emplois.

Où vois-tu l’agence dans 10 ans ?

Je suis sûre d’une chose : je ne souhaite pas que l’agence grossisse trop, j’y tiens depuis le début de cette aventure. Pour engager les collaborateurs, il est préférable d’être une équipe à taille humaine, de connaître tous ses collaborateurs pour savoir ce dont ils ont besoin, ce à quoi ils aspirent, ce en quoi on peut les aider et leur permettre d’évoluer. Donc dans 10 ans, je dirai la même agence, le même état d’esprit : on ne change rien ! Et si on recrute, de façon raisonnée, pas au-delà d’une quinzaine de personnes.

D’après toi, quelle est la plus grande force de l’agence ?

Sans hésiter : son agilité ! Que ce soit dans l’écoute, la création, le temps imparti à chaque projet, le budget défini ou encore la mise en place d’une équipe dédiée à chaque fois. Même si ce terme est souvent galvaudé, il est adapté à Bathsycaphe

 

« Pour engager les collaborateurs, il est préférable d’être une équipe à taille humaine, de connaître tous ses collaborateurs pour savoir ce dont ils ont besoin, ce à quoi ils aspirent, ce en quoi on peut les aider et leur permettre d’évoluer »

 

Comment expliques-tu la fidélité des clients et leurs recommandations ?

Nos compétences et notre capacité de conseil, bien sûr, c’est pour cela que les clients font appel à nous. Et au-delà : notre posture. D’abord, nous faisons notre métier sérieusement, sans nous prendre au sérieux. Je le répète, mais c’est vraiment important selon moi. Ensuite, quand nous arrivons chez un prospect ou un client, nous sommes à la l’écoute de nos interlocuteurs et de leurs besoins, de leurs idées également. L’agence ne détient pas la vérité absolue sur la communication et n’a pas le monopole  de la « créativité ». Il faut savoir rester humbles. C’est ensemble que nous nourrissons chacun des projets, et je crois bien que c’est pour cela que ça fonctionne. Une approche qui fait que d’anciens clients m’ont suivie à la création de Bathyscaphe, que d’anciens alternants avec qui nous avons travaillé nous recontactent après avoir pris un poste à responsabilité chez de très beaux annonceurs. C’est aussi ça le fameux cercle vertueux !

Si tu devais

nous parler de ton métier…

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Quel rôle occupes-tu aujourd’hui au sein de l’agence ?

D’abord, je m’occupe de toute la gestion, financière et administrative, ainsi que du développement commercial.

J’accompagne les équipes à la réponse aux appels d’offres publics ou aux consultations privées. Je me tiens à leur disposition pour les aider dans la structuration des dossiers. Je suis en support, de la prise de brief à la rédaction de la recommandation. Néanmoins, je ne fais pas à leur place, je laisse réfléchir et faire, je les oriente si nécessaire et les accompagne dans la structuration de leurs recommandations et créations. J’aspire à ce que mes collaborateurs puissent être pleinement autonomes !

Enfin, je fais du conseil auprès de nos clients et prospects. Conseil stratégique, structuration d’un plan de communication, conseil éditorial, j’anime parfois des séminaires thématiques.

Mes domaines d’interventions sont nombreux, je suis sûre d’apprendre une chose par jour, et cela, c’est plutôt cool (ndlr : rires).

Penses-tu que la crise sanitaire aura un impact à long terme sur notre métier ?

Forcément. Aujourd’hui, on communique différemment, peut-être un peu moins qu’auparavant mais sans doute avec davantage de qualité. On dématérialise un peu plus, on communique de façon plus ciblée aussi. Il faut également savoir jongler avec des équipes en présentiel et d’autres en télétravail, que ce soit à l’agence ou chez nos clients.

Dans tous les cas, l’évolution sociétale fait que notre métier change constament. Internet a par exemple été un élément impactant, la COVID-19 en est un autre. La communication évolue, ses outils évoluent, ses cibles évoluent. C’est un métier en perpétuel mouvement dans lequel il faut savoir s’adapter avec enthousiasme et détermination !

Pour finir, as-tu une anecdote à nous livrer ?

Un jour, j’avais un rendez-vous chez Total à la Défense. Il faut savoir qu’il y a deux bâtiments, séparés par une station de métro. J’arrive sur le parvis avec mes talons de 12 cm, ma présentation encombrante sous le bras et mon ordinateur bien lourd (changé depuis !).

À l’accueil, on m’informe que mon rendez-vous est en réalité dans l’autre bâtiment. Je repars avec tout mon attirail, la certitude de ne plus être à l’heure. Dans ma course effrénée, un talon se bloque dans le revêtement du parvis, je me mets à courir pieds nus pour rejoindre la bonne adresse.

Bien évidemment, j’étais en retard mais heureusement, face à un client bienveillant. Nous avons remporté ce projet… et j’ai arreté les talons de 12 cms !

« La communication évolue, ses outils évoluent, ses cibles évoluent. C’est un métier en perpétuel mouvement dans lequel il faut savoir s’adapter avec enthousiasme et détermination ! »