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Apolline, Directrice de la Création

Apolline – 34 ans

A l’agence depuis 2015

Si tu devais

nous parler de toi…

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Comment te décrirais-tu en quelques mots ?

Créative, compétitrice, curieuse… Je suis quelqu’un qui aime apprendre. Pourtant je n’ai jamais été très fan du système scolaire, un BAC +2,5 🙂 en poche et je voulais travailler, j’avais besoin de rencontrer des gens, de me confronter à des problématiques plus pratiques que théoriques.
Ayant fait du handball pendant 15 ans, j’ai du mal à concevoir un sport sans compétition. C’est pour moi un moyen d’atteindre mes propres limites, et même si je suis une compétitrice, je sais reconnaître plus fort que moi (mais par contre, j’apprendrai pour la prochaine fois :)).
Je n’aime pas survoler les choses, autant professionnellement que personnellement. Quand je m’engage, je fais les choses à fond !

« Je n’aime pas survoler les choses, autant professionnellement que personnellement. Quand je m’engage, je fais les choses à fond !  » 

Quel est ton secret pour ne jamais être en panne d’inspiration ?

Pour moi, il est primordial de ne pas rester seule dans mon coin, on ne sait pas tout, même les scientifiques et les ingénieurs ont besoin des autres pour avancer, c’est pourquoi il me semble intéressant d’être en interaction avec les autres, c’est la pluralité de monde qui m’entoure qui me permet de créer ma propre culture.
Ma solution quand je suis en panne d’inspiration peut être de naviguer sur différentes plateformes, de fouiller dans les bibliothèques. Il suffit parfois d’une image, d’un son, d’une phrase, l’inspiration fonctionne par escalier et une idée en amène une autre !
Il est aussi important de faire une petite pause dans le but de prendre du recul, de demander des avis extérieurs et parfois une simple phrase peut servir à me débloquer.

Sur quels supports préfères-tu travailler (RA, charte graphique, site internet…) ?

Passer du coq à l’âne, avoir des phases de réflexion différentes selon les supports, les sujets, c’est pour moi un moyen de sans cesse faire bouger mon cerveau et c’est ce que j’aime, je n’ai pas vraiment de préférence. Je trouve ça plus stimulant, rester en mono sujet finit par être lassant, alors que travailler sur une identité le matin par exemple, la laisser en réflexion, ensuite faire de l’exécution sur un journal, c’est ce qui rend une journée stimulante. Il est important pour moi d’avoir une multitude réflexion en cours.

Tes résolutions 2021 ?

De moins procrastiner ! J’ai une capacité à tout remettre au lendemain et à prioriser ce qui me fait plaisir. J’ai tendance à privilégier ce qui ne me concerne pas, faire en sorte que les gens autour de moi soient bien et m’oublier un peu.

Si tu devais

nous parler de ton métier…

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Quelles ont été toutes les étapes de ton parcours pour devenir Directrice de la création ?

Travailler rapidement, voilà l’objectif que je m’étais fixé ! À la suite de mon BTS à Estienne, je cumulais sport, travail, fac et job étudiant a à peine 19 ans. Avec le temps l’envie de faire de la création se ressentait de plus en plus, mais sans expérience et avec un CV peu complet, il était assez difficile de se lancer. J’ai finalement intégré une agence en tant que graphiste, j’ai commencé par faire de l’intégration puis des choses davantage créatives mais j’en voulais plus ! Faire du freelance, était pour moi un moyen de gagner en expérience, ça m’a d’ailleurs permis de collaborer avec La Cravate Solidaire (création de leur identité de marque, d’outils variés…), une association pour laquelle Bathyscaphe fait du mécénat aujourd’hui. Au bout de 8 mois, Kahina, une ancienne collègue, et maintenant Présidente-Fondatrice de Bathyscaphe, m’invite au cinéma et me propose un poste en tant que responsable graphiste. Et me voilà aujourd’hui directrice de création au sein de l’agence !

« J’ai plaisir à faire grandir les collaborateurs du studio et à interagir avec eux. Ces échanges sont bénéfiques dans un sens comme dans l’autre, car je continue également à apprendre à leur contact ! » 

Une journée type dans la peau d’Apolline ?

Pas du tout du matin ! Je bosse mieux le soir, je ne m’arrête pas et j’ai tendance à oublier que le temps passe vite. Sortie de l’agence, je continue parfois à la maison, j’apporte mes compétences à des associations. Pour moi ce n’est pas une contrainte à partir du moment où j’aime ce que je fais. Donc hormis le matin où je procrastine un peu, je ne m’arrête pas.

La qualité indispensable pour être une bonne directrice de la création ?

Être à l’écoute, ne pas se dire qu’on a systématiquement la bonne réponse, si un client revient sur une création j’essaye de comprendre, je me remets en question, c’est très important. Je pars du principe que rien n’est jamais figé, la culture ne fait qu’évoluer, les codes de communication également, et tout cela dans à une époque en constante évolution et où les technologies sont toujours plus novatrices. On ne peut pas être au courant de tout et avoir réponse à tout c’est pourquoi je suis sans cesse à l’écoute.
Cependant, ce rôle ne se limite pas à la création pure de projets, l’encadrement d’équipe est l’une des responsabilités qui me fait aimer ce poste. J’ai plaisir à faire grandir les collaborateurs du studio et à interagir avec eux. Ces échanges sont bénéfiques dans un sens comme dans l’autre, car je continue également à apprendre à leur contact !

Avec l’arrivée du numérique, comment as-tu adapté ta manière de travailler ?

Quand j’ai commencé à me former c’était le début d’internet. Le numérique a rapidement évolué et a changé les codes. L’utilisation du numérique, a certes simplifié notre manière de travailler, nos prises de décisions et les interactions, mais c’est à double tranchant. On se doit d’être plus rapide et efficace dans notre travail, cela nous oblige à nous former constamment, ce qui est tout aussi intéressant. Notre métier évolue tout le temps, on essaye de trouver des solutions qui sont économiquement acceptées et techniquement viables et surtout, qui dans le temps imparti, puissent répondre à la demande. On a cette obligation de se former à de nouveaux métiers et le numérique en est l’exemple même, l’évolution se fait de manière très rapide et elle nous oblige à toujours être à la page.

Quel est le projet dont tu es le plus fière ?

Je n’ai pas de projet en particulier qui me vient en tête, ce sont plus globalement les projets où les clients se sentent bien et dont ils sont fiers. Lorsque les créations peuvent se pérenniser, pour moi c’est ce moment-là que le job est fait. Mais ne nous mentons pas, lorsqu’une création est reçue sans modification, quand on « tape dans le mille », le sentiment de fierté est forcément présent !

Et si tu devais

nous parler de l’agence …

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Où vois-tu Bathyscaphe dans 10 ans ?

Je n’ai pas de réponse précise, nous vivons de tels bouleversements sociaux et sociétaux, que bien que nous nous projetions, il faut prendre en compte les réalités actuelles.
Ceci dit, mon objectif est bien sûr orienté sur une évolution positive, que l’on continue à se remettre en question pour être encore plus proche des attentes de nos clients. Pouvoir aussi, pourquoi pas, s’étendre à d’autres secteurs mais surtout de continuer à faire monter les collaborateurs en compétences et être attentif à leur épanouissement ! Notre force est une équipe soudée et à l’écoute de l’autre.

Qu’est ce qui fait que Bathyscaphe n’est pas une agence de communication comme les autres ?

Nous partons du principe que chacun à quelque chose à apporter et à apprendre de l’autre, nous avons tous des ressentis et une sensibilité différente. Chaque collaborateur est ainsi autant inspiré, qu’inspirant !

Ta relation avec Bathyscaphe en quelques mots ?

Je suis épanouie ! Contrairement à d’autres expériences professionnelles, chez Bathyscaphe, ma voix compte, et ce depuis le premier jour. On a chacun une voix et tous quelque chose à apporter. C’est une question d’épanouissement personnel, je me sens bien et j’aime ce que je fais. J’espère que cela se ressent autant au sein de l’agence que dans les réalisations des projets.

 

« Mon objectif est bien sûr orienté sur une évolution positive, que l’on continue à se remettre en question pour être encore plus proche des attentes de nos clients. »

Une petite anecdote à nous partager ?

J’ai signé mon contrat le soir de mon anniversaire, le 16 novembre 2016 ! C’est maintenant un double anniversaire.